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L'INSTRUMENTALISATION DE L'UNION EUROPÉENNE


La souveraineté des pays Européens, mise sous l'autorité Américaine.

La phase actuelle des relations entre l’Union européenne et les États-Unis en arrive à un tournant inquiétant. Cela consiste en un abandon de la souveraineté intérieure des 27 pays membres de l’Union Européenne. Grâce à une supériorité du Droit des États-Unis sur le sol Européen, le pouvoir exécutif Américain exercera bientôt un pouvoir direct sur les populations européennes.


A travers de nombreux accords (dont les médias ne parlent pas du tout), cette souveraineté se trouve de fait, légitimée par les institutions de l’Union.


L’instauration d’une souveraineté des Etats-unis sur les pays de l'U.E. conduira à la formation d’une nouvelle forme d’État, à la mise en place d’une structure impérialiste sous direction Américaine. Il s’agit d’une nouvelle forme d’organisation qui change fortement la situation actuelle. Dans le cas où les États-Unis disposeraient de la seule souveraineté extérieure des pays Européens, s'en serait fini de l'indépendance de plus de 300 millions d'européens.


Vers un "Grand marché Transatlantique" prévu pour 2015.

Une résolution du Parlement européen de mai 2008 provoque la légitimation du projet de création d’un "grand marché transatlantique" pour 2015. Elle prévoit l’élimination des barrières commerciales, douanières, qu'elles soient techniques ou réglementaires, ainsi que la libéralisation des marchés publics, de la propriété intellectuelle et des investissements. L’accord prévoit aussi une harmonisation progressive des réglementations et surtout la reconnaissance mutuelle des règles en vigueur des deux côtés de l’Atlantique. Dans les faits, c’est bien le Droit Américain qui s’appliquera de facto. Les Etats-unis auront la main-mise sur la population Européenne.


Parallèlement aux négociations pour établir un grand marché, des discussions plus ou moins secrètes ont eu lieu afin de créer "un espace commun de contrôle des populations". Un rapport secret, rédigé par les experts de six États membres, a établit un projet de création d’une aire de coopération transatlantique en matière de "liberté de sécurité et de justice", d’ici 2014. Il s’agit de réorganiser les affaires intérieures et la Justice des États membres "en rapport avec les relations extérieures de l’Union européenne", c’est à dire essentiellement en fonction des relations avec les États-Unis.


Plus encore que le transfert des données personnelles et la collaboration des services de police, processus déjà largement réalisé, l’enjeu de la création d’un tel espace consiste dans la possibilité, à terme, de la remise des ressortissants de l’Union aux autorités Américaines. (Rappelons que le mandat d’arrêt européen, qui résulte de la création d’un "espace de liberté, de sécurité et de Justice" entre les États membres, supprime toutes les garanties qu’offrait la procédure d’extradition. Le mandat d’arrêt repose sur le principe de reconnaissance mutuelle. Il considère, comme immédiatement conforme aux principes d’un État de droit, toutes les dispositions juridiques de l’État demandeur.) La mise en place d’une telle aire de coopération transatlantique ferait que l’ensemble de l’ordre de Droit Américain serait reconnu par les 27 et que les demandes d’extradition en provenance des Etats-unis seraient, après de simples contrôles de procédure, automatiquement satisfaites.


Or, aux États-Unis, le "Military Commissions Act of 2006" permet, de poursuivre ou d’emprisonner indéfiniment, toute personne désignée comme ennemi par le pouvoir Américain. Cette loi concerne tout ressortissant d’un pays avec lequel les Etats-Unis ne sont pas en guerre. On est poursuivi comme étant un "ennemi combattant illégal" non pas sur des éléments de preuve, mais simplement parce qu’on est dénommé comme tel par le pouvoir exécutif. Cette loi, de portée internationale, n’a été contestée par aucun gouvernement étranger.(1)


Grand marché et contrôle des populations.


Le parallèle entre la libéralisation des échanges entre les deux continents et le contrôle Américain des populations européennes existe en fait depuis les 13 années qu’a duré le processus de négociation. Ainsi, le 3 décembre 1995, au sommet USA-UE de Madrid, fût signé le "Nouvel Agenda Transatlantique" visant à promouvoir un grand marché transatlantique, ainsi qu’un plan d’action commun en matière de coopération policière et judiciaire.


Alors que les négociations en matière de coopération policière furent continuelles, les discussions visant à créer un grand marché connaîtront un point d’arrêt. Elles seront abandonnées en 1998. C'est en 2005 pour que le projet sera réactivé par une déclaration économique, adoptée lors du sommet USA-UE de juin 2005. L'action et l'influence sans cesse grandissante, des groupes occultes de réflexion et de décision.


Les avancées dans la création d’un marché transatlantique sont dûes à l’action d’un institut Euro-Américain, le "Transatlantic Policy Network". Fondé en 1992 et réunissant des parlementaires européens, des membres du Congrès des États-Unis et membres d’entreprises privées, il appelle à la création d’un bloc euro-américain au niveaux politique, économique et militaire. Il est soutenu par de nombreux "groupes secrets de réflexion" (appelé "think tank" en anglais), comme par exemple l’Aspen Institute, l’European-American Business Council, le Council on Foreign Relations, le German Marshall Fund ou la Brookings Institution. Il est alimenté financièrement par des multinationales américaines et européennes comme Boeing, Ford, Michelin, IBM, Microsoft, Daimler Chrysler, Pechiney, Michelin, Siemens, BASF, Deutsche Bank, Bertelsmann,... entre autres.


Un élément important de cet "espace de liberté, de sécurité et de justice", est le transfert général des données personnelles, qui est en train d’aboutir. Un rapport interne écrit conjointement par des négociateurs appartenant au Ministère de la Justice et au Département de la sécurité de la patrie côté américain et par le Coreper, un groupe de représentants permanents, en ce qui concerne l’Union Européenne, annonce un accord en ce sens, prêt pour 2009.


Il s’agit de favoriser la remise de données d’ordre administratif et judiciaire, mais aussi relatives à la "défense du territoire". Les négociateurs se sont déjà mis d’accord sur 12 points principaux. En fait, il s’agit de remettre en permanence aux autorités américaines, une série d’informations privées, telles que: le numéro de la carte de crédit, les détails des comptes bancaires, les investissements réalisés, les itinéraires de voyage ou les connexions internet, ainsi que des informations liées à la personne telle la "race", les opinions politiques, les mœurs, la religion,...etc.


Les Américains inscrivent ces exigences dans le contexte économique. Pour eux, cet accord se présente comme "une grosse affaire, car cela va diminuer la totalité des coûts pour le gouvernement US dans l’obtention des informations de l’Union européenne".


L’enjeu n’est pas de pouvoir transmettre ces données aux autorités américaines, ce qui est déjà largement le cas, mais en fait, de pouvoir légalement les remettre au secteur privé. Afin de supprimer tout obstacle légal à la diffusion des informations et de garantir des coûts les plus bas possibles. Cela avant tout pour assurer la rentabilité des entreprises Américaines


Vers la suprématie du Droit Américain, sur notre sol.


Les négociateurs européens ont abandonné la nécessité d’un contrôle indépendant et ont accepté sans discuter les critères américains. Ils admettent que, selon eux, "le pouvoir exécutif se surveille lui-même en considérant que le système de contrôle interne du gouvernement Américain offrait des garanties suffisantes". Ils ont accepté que les données concernant la race, la religion, les opinions politiques, la santé, la vie sexuelle, soient utilisées par un gouvernement à condition "que les lois domestiques fournissent des protections appropriées". Chaque gouvernement pourrait (en théorie) décider lui-même s’il respecte ou non cette obligation. Mais vu que ce qui est décidé à Bruxelles se trouve au final, être accepté et mit en place dans les différents pays européens, par leur gouvernement respectif dans la majorité des cas, il y a peu de chance que ces mesures soient remisent en cause. ("C'est le parlement Européen qui l'a décidé, et par les accords de Maastricht, nous devons obéir, alors nous faisons ce qu'il demande sans chercher à comprendre". Dans le genre "bête et discipliné", vous avouerez qu'il est difficile de faire mieux).


Le processus qui conduira à un grand marché transatlantique est complètement l’inverse de celui de la construction de l’Union européenne. Alors que le marché commun européen est d’abord une structure économique basée sur la libéralisation des échanges de marchandises. Le grand marché transatlantique, lui, s’appuie sur la primauté totale du Droit Américain.

Même la création d’une "Assemblée transatlantique" est évoquée. Avec une assemblée composée de représentants Américains et Européens, ainsi que des représentations diplomatiques Européennes sur le territoire des Etats-Unis. Les ambassades des pays Européens respectifs n'auraient donc plus lieu d'être et se trouveraient donc à terme, supprimées.


La fin de notre indépendance en tant que "pays" et de notre souveraineté en tant que "nation".


L’exercice de la souveraineté des autorités Américaines sur la population Européenne et la légitimation de ce pouvoir par l’Europe des 27, ne sont que les débuts du plan, pour la mise en place d'une "régionalisation" des pays, en vue d'une "globalisation", qui verra bel et bien la fin des Etats-nations. Stratégie prévue pour assurer la mise en place du "Nouvel Ordre Mondial" et la création à terme, d'un gouvernement unique mondial.


Le silence des médias est asourdissant.


Alors que l'on peut légitimement parler d'une "arnaque" au niveau Européen - Puisque "l'indépendance de l'Europe face aux Etats-Unis", et le fait de "pouvoir concurrencer le dollar avec l'Euro, améliorerait notre commerce extérieur" était les arguments préférés des partisans de Maastricht, à l'époque du référendum en 1992 - Les Etats-unis font tranquillement, dans le silence général, une "O.P.A." en bon et dût forme sur notre liberté et notre souveraineté. Et le Parlement Européen accepte, et vote tous les accords possible pour légaliser cet état de fait. Cela s'est passé en 2008, et personne n'en a parlé. Ces accords auraient dût faire la une de tous les journaux. Mais j'oubliais que nous avons une majorité des médias qui sont "aux ordres" du pouvoir, et qui ont la consigne de ne surtout pas parler "des choses qui fâchent".(2)

Cela n'est qu'une étape.


L'Europe a belle est bien était instrumentalisée par les députés Européens ayant la majorité au Parlement, pour le bénéfice des Etats-unis. Imaginez cela, un ensemble économique regroupant l'Union Européenne, et l'ALENA (Accords de libre-échange nord Américain) (3) Parce que, le "grand marché transatlantique", concerne bien "l'ALENA", et pas seulement les Etats-Unis.


On devra donc s'attendre à un nouveau changement de monnaie, vous pensez-bien. (d'autant plus que, à cause de la crise, actuellement le Dollar ne valant plus rien, une nouvelle monnaie pour le remplacer arrangera bien leurs affaires). Cela donnera, dans toute la "région" (en fait les deux-tiers de l'hémisphère-nord, excusez du peu!) la même monnaie pour tout le monde.


Vous avez comprit le principe, ensuite ça sera le tour des autres pays d'être regroupés en "région", par exemple l'Europe-Amérique, l'Afrique, l'Asie, l'Océanie,...etc. Sous le prétexte "d'union économique", et que c'est la "mondialisation". Et quand le monde se trouvera divisé en "régions", ils n'auront plus qu'à "centraliser" tout ça par le biais d'un "Gouvernement mondial", pour n'avoir qu'un seul gouvernement unique, qui dirigera l'ensemble de la planète. Pour une gouvernance plus rigoureuse et bien plus facile.


Une autre de leurs idées, après avoir réussit à détruire les états-nations, sera de rendre leur gouvernance plus facile, en les démantelant afin de les affaiblir encore plus. Ils diviseront tous les pays existants en autant de régions existantes à l'intérieur de ces pays (la classique stratégie du "diviser pour régner"). L'andalousie sera indépendante, la Savoie sera indépendante, la Bavière aussi... Cela peut paraître dingue, mais les gens l'accepteront.(4) Ils n'auront qu'à jouer sur les relents patriotiques et nationalistes, qui verront la majorité des populations réclamer leur "indépendance". "Indépendance" qui leur sera accordé, et les gens se diront: "c'est super, nous avons notre indépendance, on peut faire ce que l'on veut, nous sommes libres!".

Mais en fait, ils seront devenus tellement petit sur l'échiquier politique mondial, qu'ils seront trop faible pour pouvoir s'opposer à la moindre décision venant du "Gouvernement Mondial". Ils dépendront en fait totalement de lui. Ça sera pour les régions une indépendance est une souveraineté de façade, qui sera purement fictive. Les populations, rendues au niveau "régionale" seront devenues incapable de se révolter, elles ne feront plus le poids. Elles ne représenteront plus une menace éventuelle pour le futur Gouvernement Mondial.

Faire et défaire, d'abord unir, pour ensuite désunir.(5) Vous devez vous dire que c'est carrément "machiavélique" comme plan, et je suis bien d'accord avec vous. Mais n'oublions pas qui sera mit à la tête de ce futur "Gouvernement Mondial" à son arrivée. Ca sera l'Antéchrist. Evidemment que tout cela soit "machiavélique", pour ne pas dire "diabolique", puisque c'est bien le diable qui tire les ficelles, pour arriver à ces fins, par le truchement des dirigeants de la planète, et de leurs acolites en tous genres (think tank, groupes financiers,...etc).


Le monde se trouvera gouverné par quelques centaines de députés dans une "Assemblé mondiale", qui décideront pour huit milliards d'individus. Nous auront là une oligarchie totale (6), élevée au niveau mondiale, au mépris de tous les principes démocratiques. Parce que que, pour celles et ceux qui n'auraient pas encore ouvert les yeux, le "Nouvel Ordre Mondial" que l'on nous promet, sera bien un gouvernement mondial fasciste.


(1) J'en avais déjà parlé, pour ceux qui voudrez plus de précisions et qui ne l'auraient pas lu, voir l'article: "Vers un régime fasciste au Etats-unis?".

(2) Le seul "politique" qui en a parlé à ce jour et Jean-Luc Mélanchon dans l'émission "Zéro Info" de karl Zéro sur BFM TV.

(3) Alliance économique Nord-Américaine regroupant les Etats-unis, le Canada et le Mexique.


(4) Ils ont en fait déjà commencer avec certaines régions comme par exemple le Kosovo. A la suite de la guerre au Kosovo en 1999, et de la prétendue "purification éthnique" par les Serbes au Kosovo (on sait maintenant que c'était en fait, de la pure intoxication pour faire croire aux médias qu'il se produisait quelque chose là-bas, pour que l'opinion publique soutienne les frappes aériennes de l'OTAN contre la Serbie. Mais en fait, il ne se passait rien), cette région à eu dernièrement son indépendance, alors qu'elle n'a en fait jamais était un pays. C'est comme si la Franche-Comté se voyait soudain attribuer son indépendance. Pour ceux qui auraient encore des doutes, voyez ce documentaire, concernant la manipulation des médias et des gouvernements Européens par les Etats-Unis,"Yougoslavie, une guerre évitable". Cliquez sur le lien >>> link <<< (5) La crise leur servira (entre-autre) pour démanteler les pays. Voyez la dernière déclaration de la chancelière Allemande Angela Merkele. Cette dernière se dit prête à exclure la Grèce de l'U.E. si elle n'est pas capable de rééquilibrer ses comptes. Et après la Grèce? Ça sera qui? Le Portugal, l'Irlande, la Belgique, l'Espagne...? On peut penser que, à terme, la crise provoquera la fin de l'Europe des 27.

(6) L'oligarchie est un régime politique dans lequel la majorité des pouvoirs sont entre les mains d'un petit nombre d'individus, de quelques familles ou d'une petite partie de la population, généralement une classe sociale ou une caste. La source de leur pouvoir peut être la richesse, la tradition, la force militaire, la cruauté...

L'oligarchie s'appuie sur une pratique du pouvoir collégiale et discrète. L'organisation des pouvoirs peut être relativement complexe avec différents cercles plus ou moins informels. (Les "think tank", comme le C.F.R. ou la Commission Trilatérale en sont des exemples).



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