top of page

Décryptage – Résolution de l’UNESCO niant tous liens entre le Judaïsme et Jérusalem, remettant en ca

  • Jp LOUIS
  • 12 mai 2016
  • 10 min de lecture

La résolution 199 Ex/33 du conseil exécutif de l’UNESCO du 14 avril 2016, approuvée par la France, nie expressément tous liens entre le Judaïsme et les lieux les plus Saints du Judaïsme, le Mur Occidental et le Mont du Temple. Cette résolution, issue de pays Arabes de l’OCI, tente purement et simplement d’effacer toute trace du Judaïsme à Jérusalem et par conséquent elle efface également tous liens entre Jésus et la Ville Sainte.

Beaucoup d’articles ont été publiés sur cette résolution révisionniste scandaleuse, mais bien peu ont pris la peine de la lire et de la commenter.


Des soutiens actifs de la propagande arabe qualifient les Juifs, et tous ceux qui réagissent à cette résolution, « d’extrême droite ». C’est ce qu’on peut lire sur Boursorama ou sur Hoaxbuster.


La chaine ARTE, dans son soucis de contribuer à la propagande arabe, s’est même fendue d’un film d’animation pour démontrer que les Juifs et les sionistes sont tous des méchants extrémistes de droite et que cette résolution ne fait que parler de paix… Lire notre article ici sur cette émission d’ARTE.

Certains lecteurs ne comprennent pas en quoi cette résolution nie le lien entre Judaïsme et Jérusalem et encore moins entre Jésus et Jérusalem.


Il est donc nécessaire de décrypter ce que dit réellement le texte de la résolution que vous pouvez télécharger ici.


La partie de la résolution qui concerne Jérusalem est l’article « I.A Jérusalem » en page 7.


Dès l’alinéa 3, la résolution plante le décor « politique » :


3. Affirmant que rien dans la présente décision, qui vise, entre autres, à sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est, n’affectera en aucune manière les résolutions et décisions pertinentes du Conseil de sécurité et des Nations Unies concernant le statut juridique de la Palestine et de Jérusalem


L’UNESCO veut sauvegarder le patrimoine « palestinien » et le caractère distinctif de « Jérusalem-Est » en considérant d’emblée que la Vieille Ville de Jérusalem, la partie la plus Sainte, abritant les quartiers Juifs, Arabes, Chrétiens et Arméniens, fait partie du patrimoine « palestinien »… Le « ton » est ainsi donné.


L’alinéa 5 va très vite indiqué le sens politique de cette résolution en qualifiant Israël de « Puissance occupante ». Niant au passage que Jérusalem est la capitale d’Israël et que la ville de Jérusalem est juive depuis plus de 3000 ans de façon ininterrompue. Elle ne fût en partie vidée de la présence juive qu’entre 1948 et 1967 pendant l’occupation Jordanienne.


5. Déplore vivement le fait qu’Israël, la Puissance occupante, n’ait pas cessé les fouilles et travaux menés constamment dans Jérusalem-Est, en particulier à l’intérieur et aux alentours de la Vieille Ville, et demande de nouveau à Israël, la Puissance occupante d’interdire tous ces travaux, conformément aux obligations qui lui incombent en vertu des dispositions des conventions, résolutions et décisions pertinentes de l’UNESCO


Cet alinéa reproche à Israël de faire des fouilles archéologiques dans la Vielle Ville car les Arabes ne veulent en aucun cas qu’Israël mette en évidence la présence Juive multi-millénaire en découvrant des vestiges de la vie juive au cours de fouilles, comme le démontrent les fouilles des tunnels du Mur Occidental où l’on peut admirer les vestiges juifs

Ainsi l’UNESCO, censée promouvoir le patrimoine mondial, veut empêcher Israël de procéder à des fouilles archéologiques qui pourrait enrichir le dit patrimoine mondial… On croit rêver !


L’UNESCO se fait ainsi complice de l’obscurantisme islamiste qui refuse la vérité historique. De fait elle cautionne indirectement les destructions de vestiges archéologiques auxquelles se livre Daesh.


Il est vrai, n’en déplaise à l’UNESCO, que toutes les fouilles archéologiques effectuées à Jérusalem, mais aussi dans tout Israël, ne dévoilent que des vestiges attestant de la présence des Juifs, des Chrétiens et des Romains, mais jamais de « Palestiniens »


Ainsi cette résolution devient politique en qualifiant de « Puissance occupante » Israël à chaque alinéa.


Article « I.B La mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif et ses environs » et « I.B.1 La mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif » page 8 et suivante:


La résolution 199 EX/33 entre dans le « vif du sujet » en deux temps:


Tout d’abord elle va effacer purement et simplement l’existence du Temple de Jérusalem sur le lieu appelé « Mont du Temple » qui n’est ici nommé que pas son appellation arabo-musulmane « mosquée al-Aqsa ».


Chaque alinéa de cet article ne parle exclusivement que de la mosquée al-Aqsa et du caractère sacré exclusivement pour les musulmans ce ce lieu. En voici un exemple


8. Condamne fermement les agressions israéliennes et les mesures illégales limitant la liberté de culte et l’accès des musulmans au site sacré de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif, et demande à Israël, la Puissance occupante, de respecter le statu quo historique et de mettre immédiatement un terme à ces mesures


La résolution martèle à chaque phrase qu’il s’agit de la mosquée al-Aqsa, sacrée pour les musulmans. Pas un seul mot n’évoque le Mont du Temple, ni même le Second Temple de Jérusalem construit par le roi Hérode.


Pas une phrase ne fait référence au fait que si le calife Abd al-Malik ben Marwan a construit le Dôme du Rocher à cet emplacement c’est parce qu’il est le lieu, selon la tradition biblique nommé mont Moriah, sur lequel Abraham monta avec son fils afin de l’offrir à Dieu en sacrifice, puis sur lequel Salomon bâtit le premier Temple de Jérusalem, puis Hérode le Second Temple.


Pour le Judaïsme, cet emplacement est le lieu de le plus Saint qui soit. puisqu’il abritait les deux Temples sacrés. Le Kotel, le Mur Occidental où prie les Juifs du monde entier depuis 2000 ans, date de la destruction du Second Temple par les Romains, est le mur qui soutenait le Temple Sacré.

Le Temple de Jérusalem est, selon la Torah, le bâtiment religieux construit par les Israélites pour abriter l’Arche d’Alliance. Il fut détruit par l’armée de Babylone. Puis reconstruit par le Roi Hérode 1er en 19 avant l’ère chrétienne. Lors de la chute de Jérusalem en 70, le Temple fût détruit par les armées romaines.


L’UNESCO efface purement et simplement toute l’histoire des deux Temples Sacrés Juifs et au passage celle de Jésus qui vint prier au Temple et « chasser les marchands du Temple », mais aussi celle des Romains qui occupèrent Jérusalem et détruisirent le Second Temple.


Ainsi à chaque phrase cette résolution va nier tous liens sacrés entre ce lieu et le Judaïsme:


9. Déplore vivement les irruptions persistantes d’extrémistes de la droite israélienne et de forces en uniforme sur le site de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif, et exhorte Israël, la Puissance occupante, à prendre les mesures nécessaires pour empêcher les agissements provocateurs qui violent le caractère sacré et l’intégrité de la mosquée alAqsa/al-Haram al-Sharif ;


Pire encore, cette résolution qui nie le caractère sacré pour les Juifs de ce lieu, va exhorter Israël et les Juifs à ne plus y mettre les pieds…


Je ne m’attarderai pas sur les mensonges de cette résolution sur les « tensions » provoquées par les israéliens sur l’esplanade des mosquées qui ne sont qu’un flot de propagande palestinienne, sachant que ce sont les palestiniens eux mêmes qui agressent tout non-musulman qui vient visiter ce lieu sacré, y compris les non-juifs.


A titre d’illustration de ce flot de propagande palestinienne, voici l’article le plus mensonger car pour ceux qui se remémorent les incidents survenus le 23 août 2015 ce sont des islamistes forcenés qui se sont retranchés dans la mosquée et qui ont tout brisés :


13. Regrette également les dégâts causés par les forces israéliennes, en particulier depuis le 23 août 2015, aux portes et fenêtres historiques de la mosquée Qibli, à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif,


L’alinéa 14 ira même jusqu’à prétendre qu’Israël construit de « fausses tombes juives » dans les cimetières musulmans… Bien évidemment aucune preuve de ces allégation fantaisistes n’est donnée par la résolution.


Il s’agit là d’un fatras d’allégations mensongères et propagandistes écrit par les Arabes et dont l’UNESCO se fait le porte-parole sans aucune nuance ni retenue.

La négation du caractère Juif et sacré du Mur Occidental:

L’alinéa 17 et l’article « I.B.2 La Rampe des Maghrébins dans la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif » va aller encore plus loin dans la négation des lieux Saint Juifs en définissant comme « Place Al Buraq » le Kotel, appelé improprement et péjorativement par les français « Mur des Lamentations » plus connu dans le reste du monde sous l’appellation « Mur Occidental », dernier vestige du mur Ouest du Second Temple de Jérusalem.


En voici quelques extraits :


17. Regrette en outre la décision israélienne d’approuver un plan de construction d’une ligne de funiculaire à deux voies à Jérusalem-Est, ainsi que le projet de construction de la dénommée « Maison Liba » dans la Vieille Ville de Jérusalem, la construction d’un centre destiné à accueillir les visiteurs – le dénommé « Centre Kedem » – à proximité du mur sud de la mosquée, la construction du Bâtiment Strauss et le projet d’ascenseur Place Al Buraq (« place du Mur occidental »), et prie instamment Israël, la Puissance occupante, de renoncer aux projets susmentionnés et de cesser les travaux de construction conformément aux obligations qui lui incombent en vertu des conventions, résolutions et décisions pertinentes de l’UNESCO ;


I.B.2 La Rampe des Maghrébins dans la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif


18. Réaffirme que la Rampe des Maghrébins fait partie intégrante de la mosquée al-Aqsa/ al-Haram al-Sharif et est indissociable de celle-ci


20. Réprouve le fait qu’Israël persiste à prendre des mesures et des décisions unilatérales au sujet de la Rampe des Maghrébins, y compris les récents travaux effectués à l’entrée de la Porte des Maghrébins en février 2015, l’installation d’un auvent à cette entrée, la création imposée d’une nouvelle plate-forme de prière juive au sud de la Rampe des Maghrébins, sur la Place Al-Buraq (« place du Mur occidental »), et le déplacement des vestiges islamiques présents sur le site, et réaffirme qu’Israël ne doit prendre aucune mesure unilatérale,


21. Se déclare profondément préoccupé par les démolitions illégales de vestiges omeyyades, ottomans et mamelouks, ainsi que par les travaux et fouilles intrusifs dans et autour de la rampe d’accès à la Porte des Maghrébins, et demande à Israël, la Puissance occupante, de cesser ces démolitions, fouilles et travaux


Ainsi selon ces alinéas, l’espace situé devant le Mur Occidental (cité entre parenthèses par l’UNESCO) est renommé « Place Al Buraq » du nom du cheval sur lequel le Prophète Mahomet aurait fait son mystérieux voyage nocturne sans qu’à aucun endroit dans le Coran la ville de Jérusalem, ville juive à l’époque, ne soit citée.


Le lieu le plus Saint du Judaïsme, où viennent prier les Juifs du monde entier depuis 2 000 ans, depuis la destruction du Second Temple, n’est plus qu’une simple place du nom d’un cheval hypothétique et ferait partie intégrante de la mosquée Al-Aqsa située au dessus.

Le Kotel, le Mur Occidental connu dans le monde entier comme le vestige du Temple Sacré Juif, devient un simple mur de « mosquée » !


Et dans sa folie révisionniste l’UNESCO persiste à interdire à Israël à vouloir procéder à des fouilles archéologiques car l’UNESCO affirme qu’elle doit protéger des vestiges « omeyyades, ottomans et mamelouks » mais nier tous traces de présence juive historique


Ainsi il est clairement établit que cette résolution 199 EX/33 de l’UNESCO nie totalement le caractère Saint et Sacré du Mont du Temple et du Mur Occidental.


Elle efface les liens entre le Judaïsme et ses lieux les plus Saints, comme elle l’a déjà fait en attribuant précédemment en 2015 deux autres lieux Saint du Judaïsme le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel au « patrimoine palestinien ».


L’UNESCO, sous le dictat islamo-arabe des pays de l’OCI, procède par étape pour déjudaïser progressivement la Terre Sainte, effacer tous liens historiques entre les Juifs et cette Terre Sainte qui leur fût donner par D.ieu selon les récits bibliques.


L’UNESCO, avec la complicité active de la France, veut purement et simplement éliminer le Judaïsme de sa propre terre afin que la présence des Juifs en Terre Sainte devienne un jour une « hérésie » aux yeux du reste du monde, dans 10 ans, 50 ans ou 100 ans…


Mais l’UNESCO et ses nouveaux Maîtres Arabes va plus loin car en niant l’histoire Juive en Terre Sainte, elle nie également les fondements du Christianisme.


En effet, Juifs et Chrétiens sont liés par un corpus commun appelé « Ancien Testament » dans lequel est relaté l’histoire du Judaïsme, de la Génèse à la construction du Temple de Jérusalem.


Puis les Evangiles rapportent l’histoire de Jésus, de sa vie notamment à Jérusalem et au Temple Sacré Juif où il vint prier, où il prêchât, où il effectuât des miracles, où il « chassât les marchands du Temple », jusqu’à sa crucifiction…


En niant l’existence même du Temple Sacré Juif, l’UNESCO remet en cause l’intégralité des Évangiles et l’existence même de Jésus qui ne l’oublions pas était Juif et ne l’a jamais renié.


Il est totalement impossible de continuer à croire en Jésus sans reconnaître sa judaïté, sans sa présence à Jérusalem et sans l’existence du Temple Sacré.


Les quelques critiques incultes qui ne voient en cette résolution aucune atteinte à l’existence du Christ et une remise en cause indirecte du Christianisme devraient relire les Évangiles plutôt que de s’autoriser à prétendre qu’il s’agit là d’un « hoax » de Juifs d’extrême droite…


On le voit ici clairement, l’UNESCO à la botte du dictat des pays Arabes de l’OCI procède à l’effacement des autres religions monothéistes en Terre Sainte.


Que ces pays arabes de l’OCI, dont la volonté affichée d’imposer l’Islam de façon hégémonique, se livrent à une réécriture de l’histoire du reste du monde n’est en rien étonnant.


Mais que des pays occidentaux comme la France, jadis « fille ainée de l’Eglise » et censée être éclairée par les Lumières, les suivent sur cette voie est un scandale sans nom, une infamie qui va bien au delà des positions habituellement anti-israéliennes du Quai d’Orsay.


La France a choisit la dhimmitude totale à l’Islam le plus radical, le plus conquérant en acceptant d’apporter sa voix au négationnisme religieux islamique.


La France, du moins son gouvernement socialiste, devient l’ennemi déclaré d’Israël mais aussi de l’ensemble du Peuple Juif en participant à la négation de ses lieux les plus Saints.


Jamais une telle décision ne pourra « passer » et tous les Juifs de France doivent se rappeler que le 14 avril 2016 le gouvernement socialiste de François Hollande est passé dans le camp de la haine anti-juive.


Il est clair qu’après un tel vote français pas une seule voix juive ne doit aller pour le futur candidat socialiste aux prochaines élections présidentielles.


Les Juifs de France doivent enfin faire payer électoralement ceux qui les salissent, ceux qui nient leur religion.

Quant aux « Juifs de cour » du CRIF, ils feraient mieux d’appeler les Juifs de France à ne plus jamais voter « socialiste » plutôt que se polariser uniquement contre le FN, oubliant au passage les antisémites de l’extrême gauche du Front de Gauche, du PCF ou des EELV…




Edition© Jean-Marc Moskowicz Europe Israël News

















 
 
 

Comments


Revenez bientôt
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.

VIDEO

EVEN 2015

La colère de Dieu

LIVE NEWS

NEWS

RSS Feed

Appel & Communication gratuite dans le monde

Partenaires

Faire un don avec PayPal

    Vous avez aimé mes articles ? Faites un don pour m'encourager à continuer !

© 2015 ARMAGEDDON FLASH INFO NEWS

bottom of page